#automne
#lumieredanslenoir
#desaison
En cette journée de septembre,
A la porte élémentaire des saisons,
L’automne à son tour est revenu toquer.
Les jours à nouveau se raccourcissent ,
Et l’air peu à peu se rafraîchit…
Le soleil se fait plus rare et plus précieux,
Côtoyant de plus abondantes pluies,
Saison clef des récoltes croquantes et acidulées,
Bien accompagnées à l’occasion,
De suaves châtaignes ramassées…
Ou de sauvages orties et pissenlits fraîchement cueillis…
Que de saveurs en perspectives…
La nature se transforme encore …
Parmi la verte canopée doucement,
Les feuillages changent d’habits,
A l’avantage d’une féerie de couleurs rouilles,
Jaunes, rouges, orangées … avant la chute …
Ah… les vastes tapis de feuilles frémissantes,
Craquant, s’envolant, dansant au gré du vent…
Ne sentez vous pas ces odeurs musquées,
De sucres et composés organiques végétaux se décomposant ?
C’est la un paradis pour les champignons
Dômes galbés, pointus, trompettes et corolles,
Difformes comestibles ou beautés aux couleurs vénéneuses…
Cette saison fait le bonheur de leurs amateurs…
Arbres de toutes tailles peu à peu quittent leur habits d’été…
Pour adopter en toute humilité la nudité hivernale….
De nuit,
Au beau milieu d’un ciel pigmenté,
Aux caprices de la voûte nuageuse,
Une multitude d’étoiles scintillent…
Étoiles de notre vaste ciel,
Si grandes et lumineuses en réalité,
Par leur éloignement semblent,
Si infimes à notre œil,
Face à la lune proche,
Nous illuminant de son éclat blafard,
S’entourant d’un halo tranquille de plus longues nuitées durant au fil de l’automne…
L’automne… a quelque chose de… subtil…
Comme une sensation de romantisme…
Un brin de folie douce pour qui sait s’en imprégner,
Une mise à nue de la nature,
Nos corps à l’inverse s’habillant …
N’entendez vous pas quelques notes de Vivaldi ?
Un courant d’air ici décroche une feuille de peuplier fatigué,
Le vent l’emporte et la dépose sur un ruisseau généreux,
Elle se laisse voguer au gré d’une eau tumultueuse…
Par delà les quelques bosquets et champs alentours,
On entends les cris enfantins d’écoliers,
Leur échanges retentissants témoignent d’une rentrée encore fraîche…
Non loin de là en effet se trouve une ruelle vivante…
Quelques passants évoquant des affaires personnelles respectives y marchent ensemble … le long d’allées bordées de marrons…
A la porte de vos esprits et de vos cœurs je toque,
et par la pensée vous remet une pensée au fragrances d’Automne.