Priscilla…Priscy

Samedi 7 Décembre 2002

Une jeune homme piétine dans sa chambre, marche, s’arrête, fait les cent pas, pensif, rongé mélancolique.
Il tape du pied. Contracte se poing.
Retient un cri de rage et de douleur.
Se jette à plat ventre sur son lit, la tête dans l’oreiller qu’il serre fort contre son visage.
Il y cache sa peine sa détresse.
Il se recroqueville, tremble, désespéré, presque
Son ventre lui fait mal, mais ce n’est rien face à son cœur si gonflé de vide
Prêt à exploser.
Il ne supportes plus cette attente.
Cette situation floue, cette réponse si précieuse à ses yeux
Il change de côté, encore et encore, toujours l’imaginant.
Il se force à respirer à grand poumons, ouvre à nouveau les yeux.
Les gardes ouverts, se place sur le dos.
Observe dans le vide en direction du plafond.
Pense à tant de choses pense à Elle, encore et encore.
Tout le temps..
Une obsession
Elle si loin Elle dont la présence lui manque tant.
Ses yeux s’humidifie.
Ses lèvres tremblotant.
Il se retient, affichant un air peu heureux
Il se contient jusqu’à ce qu’il laisse échapper une larme.
Puis une autre des sanglots.
Il se lamente seuls sur son sort.
Prononçant Son nom sous tout les tons de sa voix au gré de ses pensées si intenses pour Elle.
Il ne tien plus, se lève, décide de sortir.
Ne fait ni une ni deux, ne prend même pas la peine d’enfiler quelques vêtements que ce soit et sort.
Il dévale lentement les escaliers 1 à 1, mélancolique.
Il enfile grossièrement ses chausses sors sans même refermer la porte derrière lui.
Il franchit quelques pavés et marche alors dans la rue.
Il est déjà neuf heure du soir passé, en hiver.
Il fait froid et sombre, mais qu’importe.
Seul quelques lampadaires et l’éclat du demi de lune illumine un peu le tableau.
Des maisons, des murs, des herses, des portes, des voitures, des haies, à droit et à gauche de la route.
Il marche tête basse.
Les larmes se glacent sur ses joues.
Son corps prend le froid, mais qu’importe.
Il remonte la rue, prends à droite, continue dans une autre rue.
Autre rue qu’il remonte.
Aperçois le bruyant p’tit groupe de jeunes squattant l’arrêt de bus, ne s’arrête pas, se redresse tout juste un peu.
Pour sauvegarder ne serait ce qu’un peu les apparences
Il continue à marcher sur la route, empreint un chemin de terre, traverse un champ, pour revenir sur la route.
Il arrive alors sur une petite place où se dresse une statue dune personnalité dont en l’instant il na vraiment cure du nom.
Des 2 directions qui s’offrent à lui, il choisit celle qui monte.
Qui monte vers une route semi-rocailleuse, zigzaguant.
Quelques rocailles sur le trottoir, la forêt de chaque coté.
Cette route monte et s’enfonce dans la foret.
Au bout dune 15 aine de minutes, j’arrive aux ruines d’un ancien château.
Il les regarde, un peu transi, ne s’arrête, envoie d’un violent coup de pied une caillasse balader, taquine l’autre caillasse du pied, traîne les pieds.
Désespéré, rageant, il finit par emprunter un petit chemin sur le coté, qui descend, s’enfonce dans la forêt.
Il marche puis, accélère, saute les racines, les troncs, les caillasses.
Il évite quelques branches, un petit ruisseau dans lequel il préfère sauter plutôt que de léviter.
Après tout
Il accélère encore la marche puis cours, court comme un fou !
Quasi essoufflé au bout d’un moment, au beau milieu dune large partie de forêt, il s’arrête et crie de toute ses forces et tout ses poumons son nom.
PPPPPPPPPRRRRRRRIIIIIIIIIIIISSSSSCCCCCIIIIIIIIILLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAA !
Il s’assoie sur un rocher, se prend la tête entre les mains, puis se met à tomber en larmes.
Il pleure, se lamente, marmonne son nom, le pense, le balbutie, le crie, sanglote se lève, debout sur le rocher, hurle son nom.
Se rassied.
Reste ainsi 2 heures durant au milieu du froid.
Personne, le grand silence.
Tout juste le bruissement du vent qui souffle dans les sapins, l’écoulement du ruisseau, quelques buissons qui bougent.
Il finit par repartir, par la même route.
Traînant, destructeur, il arrache quelques feuilles aux arbres qu’il croise.
Il rejoins la route, retraverse le champ, reprend à nouveau la route et rentre chez lui
Passer une nuit blanche allongé sur son lit, en pesant à Elle, tout le tant, finissant par délirer, s’endormir un peu pour rêver d’elle, pour se réveiller, se rendormir et ainsi de suite…

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