Le bonheur… où le trouve t on ?

Le bonheur… où le trouve t on ?

Il ne se passe pas un jour sans que je ne me pose des questions philosophiques, ne me remette en cause, ne doute de notre système social, de notre monde, de la finalité de mon existence et de celle des gens qui m’entourent, …

En ce qui concerne les questions existentielles, j’aboutis fréquemment sur le mode de pensée hédoniste pris à sa racine : si nous sommes là, c’est pour éprouver du plaisir et le partager.

C’est là que j’emploie le terme plaisir en son sens le plus large. 
Cela passe par :

* les plaisirs simples au quotidien qui ne sont basés que sur la conscience d’exister dans un monde au final plutôt agréable à vivre. Ce sont là des sentiments de plaisir éphémères mais pouvant se répéter et perdurer dans des cas de bien aisance morale, physique et mentale.

* les besoins naturels que nous prenons de manière quasi inconsciente plaisir à assouvir : ces besoins sont profondément enfouis dans notre sub-conscient et sont inhérents à l’ homme et ces conditions de vie depuis toujours, avec une évolution au fil des cultures et mœurs des peuplades qui nous entourent. 
Ces besoins sont aussi les émotions, les sensations, les tentations que le christianisme (entre autres) considère comme les 7 péchés capitaux avec toute la multiplicité de leurs variantes et combinaisons :
La colère, la gourmandise, la luxure, l ‘envie, la paresse, l ‘orgueil et l’avarice.

Ceux que je désapprouve personnellement le plus sont les 2 derniers.

* Les plaisirs évolués parfois considérés comme nobles : bien plus long et pénible à évoluer, ils procurent un plaisir qui durent dans le temps et qui procure beaucoup de satisfaction/plaisir en leurs moments cruciaux. 
Vous l’aurez compris, je parle là de ce que l’on qualifie communément de passion.

C’est un but que l’on se fixe, un sens que l’on donne à sa vie

En voici quelques exemples parmi les plus courants :

* la quête de la connaissance qu’elle soit scientifique, littéraire ou quelque soit le qualitatif dont nous, les humains, lui avons attribué.

* la recherche de la vérité, de la compréhension des chose qui nous entoure : la curiosité en son sens le plus large

* la connaissance de ses limites qu’elles soit morales, physiques ou intellectuelles pour employer des termes que d’autres ont créés bien avant nous et dont nous ne parvenons et ne parviendrons jamais à délimiter la nature et l’influence. Cette recherche, sans cesse remise à l’épreuve faute de satisfaction humainement indéfiniment atteignable, passe par les défis et compétitions sportives, intellectuelles (essentiellement basée sur la création ou l’utilisation de règles prédéfinies pour sur-élever le niveau, relever le défi,…), …

ô combien d’artisans, artistes, grands créateurs / inventeurs ou même simple travailleurs (car dans toute action il y a création, si minime soit elle) pourront témoigner du plaisir sans commune mesure avec les précédents plaisirs, qu’il auront pu éprouver à réaliser leur projet, à s’adonner à leur passion de manière acharnée.
L’effort qui paye et moralement gratifiant et procure énormément de plaisir.
Il est cependant le plus rare et le mois évident de tous les plaisirs précédents.
Et c’est bien cette rareté qui contribue justement à la qualité, la profondeur émotionnelle ressentie.

* la relation avec d’autres entités vivantes bien plus fréquente dans le cas des humains que dans celui des autres espèces. Il existe une grande richesse de variété de formes relationnelles entre deux êtres. Par émotion « grandissante », on parle souvent de la camaraderie, de l’amitié, de l’amour : un peu, beaucoup, à la folie, passionnément aboutissant ainsi à l’adoration :
Le sentiment de complicité s’oppose à celui de l’isolement (qui peut s’avérer être peu gratifiant suivant la conjoncture).
Il procure un sentiment de valorisation assez spécifique où l’on apprécie avec grand plaisir la qualité, la force de la relation qui unis les complices en questions.
Cette sensation peut être tantôt noble (acte désintéressé d’ aide de son prochain, penser un peu plus aux autres qu’à soi même, …), tantôt fourbe (acte intéressé visant indirectement à combler un besoin autre que relationnel)

* la croyance en une divinité, une entité supérieure à qui on puisse faire confiance, à laquelle on puisse confier ces secrets les plus terribles (la confession apporte un soulagement morale indéniable), qui puisse nous faire rêver à un avenir imaginaire idéalisé dans lequel on prend plaisir à se réfugier lorsque l’on ne se sent pas à l’aise dans le monde réel. La religion fait également parti des nécessités naturelles relationnelles de l’homme équilibré.
Quand je dis équilibré, je souligne un point primordial qui nous permet d’accéder au bien-être, plaisir de sentir bien ‘dans sa peau’.
Nous sommes d’autant plus conscients de l’importance de notre existence que nous nous efforçons d’équilibrer notre vie.

Personnellement, je recherche cette équilibre…

en compensant mes études en optique, électronique et informatique : sciences d’actualité, par le retranchement à travers, entre autres, le jeu de rôle, les spectacles, la musique et le dessin dans un cadre médiéval, la psycho/philo/physio-logie…

Ceci est un exemple de recherche d’un équilibre socio-temporel et technico-artistique.

Moi même comme vous tous prenons également plaisir à nous fixer des repères temporels, des habitudes régulières que l’on prendra et qui nous procureront une certaine assurance de continuité de la ligne de notre vie, ce qui a tendance à nous rassurer inconsciemment.

Une autre remarque relativement évidente vis à vis des plaisirs : plus on les diversifie, plus on les apprécie de manière générale.
La monotonie est un frein progressif au plaisir : la diversité des plaisirs traduit en quelque sorte une certaine forme de richesse de vie.

En ce qui concerne la facilité d’obtention des plaisirs, il est important à long terme de savoir bien la doser et de ne pas toujours se cantonner aux plus accessibles d’entre eux.
Les plaisirs les plus faciles sont ceux de l’observateur (vie quotidienne, télévision pour les plus casaniers (le summum de la paresse dans le domaine du plaisir)), la musique (radios, CDs, cassettes…), la lecture (très appréciable moralement mais non suffisante).

Suit une catégorie un peu plus évoluée, d’une ‘difficulté d’accès’ au plaisir qui nécessite le déplacement spécifiquement pour rentrer dans un cadre + ou – inhabituel: le 7ème art, le théâtre, les concerts, l’opéra, les spectacles (sons et lumière, thématiques, cosplay, festivals, foire, fête foraine,…), les expositions et les galeries d’art…

Le jeu de rôle pourrait se placer à partir d’ici jusqu’au 2 prochaines catégories suivant la qualité de préparation et d’environnement. Le voyage aux 4 coins du monde est de loin le summum de cette catégorie.

Vient ensuite la catégorie des plaisirs qui s’obtiennent avant tout par l’effort physique permettant de mieux se sentir dans sa peau, dans son enveloppe corporelle/physique. Ceci concerne tous les sports et peut être d’autres choses encore (comme les boîtes de nuit).

Enfin, on arrive à une catégorie où c’est à nous d’agir pour donner du spectacle. C’est là nous même, corps et âme qui nous nous investissons dans une activité faisant appel à un maximum de nos aptitudes, qui puissent à la fois nous faire plaisir directement personnellement, mais aussi communiquer ce plaisir à nos spectateurs.

Avant tout pour les ‘jeunes’ (la jeunesse est le début de notre vie, elle s’écoule très vite, et c’est à ces moments à qu’on a souvent le plus d’opportunités de jouir de ce que nous offre cette vie), les colonies, camps et autres centres de vacances et d’activités des plus diverses sont de très bonnes choses que je conseille à tous les parents de faire connaître à leurs enfants. Participer à des clubs ou associations sportives ou artistiques s’avère être un gain en richesse de vie très appréciable moralement (car appréciable personnellement, socialement et psychologiquement (permet de se changer les idées)).

Qui plus est, ces dernières activités sont ouvertes à tous. Et même pour les adultes, dorer recto verso sur les plages n’est de loin pas la meilleure (ou du moins la plus gratifiante) façon de passer ces vacances. Mieux vaut privilégier les parcs et associations proposant le plus large panel possible d’activités.

Ce sont également tous ces conseils qui vous permettront de vous différencier de l’individu quelconque qui se contente du métro/boulot/dodo, avec tout juste un peu de discussion dans un cadre strictement familial et professionnel.

Et se différencier d’autrui est pour l’homme un plaisir, une tendance bien connue.

Je tiens à préciser que je ne suis ni raciste, ni misogyne, ni misanthrope, ni athé mais croyant tout de même par intermittence en nombre de mes contemporains et en plusieurs principes/préceptes établis par de grandes personnalités.

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