Idées pour lutter contre les troubles ‘dys’ et autres troubles neurocognitifs


Si comme moi vous devez vivre au quotidien avec certains troubles ‘dys’, psychomoteurs ou plus généralement neurocognitifs,

vous avez-dû chercher à trouver des solutions, ou du moins, des moyens d’en amoindrir les désagréments, d’en contourner la difficulté ou d’en atténuer le handicap. Non ?

Et bien…

Ces troubles sont certes bien souvent invisibles au regard des autres de prime abord.

Ils sont hélas aussi, le plus fréquemment, mal compris quand ils se manifestent,

engendrant jugement de valeur erroné et mise à l’écart.

Ils s’avèrent également, souvent très récurrents, permanents et circonstanciellement exacerbés.

Alors quand malgré des efforts de développement personnel conséquents et la force entraînée de notre volonté :

– ces troubles persistent à nous bloquer,

– notre cerveau se dérobe à nos tentatives de raisonnement ou réactions,

– nos pensées s’envolent, se mélangent ou dérivent malgré nous dans les méandres de nos réseaux neuronaux déficients,

Ce sont généralement confusion, oubli, et maladresse qui règnent en nous, engendrant sentiments répétés de frustration, perte d’estime en soi, découragement, irritabilité, jusqu’à la colère parfois.

Et oui…

Souvent amplifiés par le stress d’une situation inhabituelle, par de fortes émotions ou d’intenses sentiments,

la sollicitation non contrôlée de zones défaillantes de notre cerveau aboutit bien souvent, malgré nous, à un blocage ou ‘décalage’ considérable de notre réponse / réaction.

Nos flux de pensées s’interrompent, se mélangent, se perdent…

Il existe plusieurs types de troubles dys (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, … ),

et bien d’autres troubles neurocognitifs qui parfois hélas vont de pair

comme je le détaille dans 3 de mes précédents articles.

Il n’est pas évident d’en parler de manière générale dans un seul article tant il y a de cas particulier.

Dans le cas des enfants et de leur développement fondamental les 1ères années,

il faut bien garder à l’esprit que les troubles «dys» concernent surtout des enfants à l’INTELLIGENCE NORMALE sans lien spécifique à une méthode d’apprentissage.

Il s’agit le plus souvent de troubles à composante génétique.

Certains d’entre eux comme la dyscalculie et la dysorthographie, troubles du calcul et de l’orthographe, ne s’arrangent pas ou guère avec l’entraînement.

Ce n’est PAS un problème de motivation ou de volonté.

Un enfant dyspraxique aura par exemple une grande difficulté à écrire, devra prendre beaucoup plus de temps et faire appel à beaucoup + de concentration que les autres;

faute de quoi ce qu’il écrit sera illisible, raturé, mal structuré.

Demander à un “dys” de se remuer pour avancer est aussi INEFFICACE et CULPABILISANT que de dire à quelqu’un qui a une entorse et en souffre, de courir pour avancer plus vite.

Nous avons chacun l’expérience de nos propres troubles, et voici en ce qui me concerne quelques idées et pistes à creuser pour vous aider :

La plupart des conseils suivants, très répandus, de bon sens, et de loin non exhaustifs sur la question, seraient profitables à tous, mais le sont bien plus encore pour ceux présentant les troubles susmentionnés.

1 – Éviter autant que possible les situations qui nous font perdre le contrôle :

Celà paraît évident dans le principe, mais ça l’est bien moins en pratique.

S’isoler humainement est l’idée de base, à moduler par l’intensité des troubles et notre aptitude à prendre du recul, à nous adapter et à ‘garder la tête froide’.

Nous avons certes tous besoin de liens humains, d’échange, de reconnaissance, d’affection, d’amour, … Alors autant essayer de s’entourer au mieux des bonnes personnes qui nous puissent nous comprendre, avec qui nous arrivons le mieux à dialoguer, à travailler, …

En cas de travail d’équipe, sachons surtout nous entourer de personnes inspirantes, efficaces, ouvertes d’esprit, et posées.

2 – Privilégier la communication à l’écrit quand à l’oral l’interaction sociale est trop compliquée (dyslexie), ou inversement, à l’oral quand l’écriture est trop pénible (dyspraxie).

3 – Utiliser l’outil informatique pour mieux vous organiser et communiquer :

Mieux s’organiser : pense-bête, rappels programmés, agenda électronique, assistant / intelligence artificielle, ressources en ligne, to-do list,…

Mieux communiquer à distance, globalement ou à froid : environnement plus calme et sécurisant, structure logicielle optimisée, choix du moment et du lieu, historique, supports et formats variés, …

Vous assister : saisie directe de caractère, complétion automatique, correction orthographique logicielle, vérifications de calculs, mise en page assistée, …

4 – Répéter les actions importantes :

Répéter une action, c’est construire, développer et consolider des circuits neuronaux adaptés par exemple :

à l’expression orale ou écrite,

ou à la composition musicale,

ou à un sport d’équipe en particulier,

ou à la traduction dans une langue donnée,

ou à la résolution d’un problème mathématique complexe;

ou aux créations graphiques, artistiques, ou bien d’autres activités encore.

Chacune de ses activités fait appel à des zones du cerveau bien distinctes et coordonnées de manière spécifique, requérant ainsi une période d’apprentissage préalable indispensable et différente à chaque fois..

Même si certaines actions présentent à la base bien plus de difficultés pour vous que la plupart des gens du fait de vos troubles : Les répéter, c’est vous les approprier, les maîtriser un peu + à chaque fois.

Et si celà prend du temps, implique de faire des erreurs, nécessite de laborieuses expériences, et bien soit !!

Il ne faut pas se décourager si ces actions sont vraiment importantes pour vous, pour votre profession, votre passion, ou ce qui vous tient à cœur.

A un certain stade de répétition, certaines activités deviendront peut-être même quasi-inconscientes et vous pourrez vous concentrer sur d’autres actions importantes à leurs tours.

Sachez sortir de votre zone de ‘confort’ et vous dépasser quand c’est important.

Celà demandera certes du temps, bien plus que pour les ‘autres’. C’est pourquoi il vous faudra en apprécier le résultat, n’ayant alors guère plus le loisir d’employer ce temps à d’autres activités plus légères, aux plaisirs très éphémères de distractions inconséquentes, très chronophages, qui mises bout à bout vous aurons fait perdre beaucoup de temps ^^

Le plaisir d’un travail bien fait, d’une tâche accomplie, d’une création réussie peut remplacer bien des plaisirs éphémères dans de bonnes conditions. Si, si !! ^^

5 – Développer sa plasticité cérébrale :

Notre cerveau peut remodeler ses connexions neuronales au gré de nos apprentissages, de nos expériences, et de notre environnement.

Bien stimulé par des expériences très variées, il est capable de neurogenèse, de s’adapter, de se ‘réparer’ suite à certaines lésions, d’améliorer les réflexes, mais aussi de vous permettre de mieux gérer vos troubles cognitifs, en créant de nouvelles connexions entre les neurones et plus encore !

Le cerveau, principal organe de notre système nerveux, est d’une grande complexité, un système dynamique en perpétuelle reconfiguration !!

Sachons en tirer parti !

L’idéal et de diversifier ses activités :

pratique de différents sports, création artistique musicale ou graphique, cuisiner, voyager, apprentissage de nouvelles langues, jeux vidéos, …

Pour aller plus vite, il existe des applications sur smartphone qui peuvent booster rapidement et de manière adaptées vos capacités cérébrales.

6 – Mise en condition pour réaliser un travail élaboré :

Pour effectuer un travail élaboré, apprendre une leçon, réaliser une création artistique, monter un projet, … il nous faut une concentration toute particulière, un état d’esprit adapté, un environnement propice dénué autant que possible de source de distractions et d’éléments perturbateurs :

Création d’un environnement propice, d’une zone de confort adaptée :

Une pièce à l’écart, confortable juste ce qu’il faut, pas trop pour ne pas se laisser aller mais suffisamment pour travailler dans de bonnes conditions (espace suffisant, plan de travail et outillage adéquat, bonne inclinaison, placement des mains, maintien de la nuque, …).

Éteindre les sources de distractions telles que télévision, radio, tablette, smartphone, lumières clignotantes, …

Si nécessaire, écarter de votre espace de travail tout ce qui pourrait vous en détourner comme votre bd favorite ou magazine de prédilection, le poster du groupe que vous adoreriez voir en concert, le sachet de chips ou de bonbons qui vous fait de l’œil, …

Côté ambiance sonore : Choisissez bien entre silence, ou fond sonore motivant ou inspirant suivant ce que vous souhaitez faire et de vos prédispositions..

Si un parfum d’ambiance vous met plus à l’aise, si porter un habit que vous affectionnez en particulier, ou vous couvrir de votre plaid si doux au contact de votre peau vous aide, allez-y !!

Gardez à proximité tout ce dont vous pourriez avoir besoin au préalable (tasse de thé, papier et crayon, souris, pinceaux, … ) pour éviter de vous disperser plus tard.

Notez vous sur un papier ou à l’écran la date du jour, le travail à réaliser, la plage horaire disponible, programmez vous une minuterie si celà peut vous aider à mieux formaliser, à donner plus de cadre à votre travail.

Se préparer mentalement au travail en amont :

Selon l’importance, la durée et la périodicité de la tâche à faire, préparez vous y en y pensant simplement, en vous fixant une plage horaire de base, en notant au préalable les détails ou idées qui pourraient vous aider avant de vous y mettre, quand elles vous viennent à l’esprit, avant qu’elles ne vous échappent.

Projetez-vous un petit moment, idéalement la veille au coucher, que votre cerveau s’y prépare inconsciemment pendant votre sommeil. Réitérez.

Mettez en place des habitudes, par de petits rituels, quand ces tâches sont régulières (musique spécifique, juste après la douche, éclairage bleu, tasse de thé fétiche, en tailleur, …)

Se concentrer au moment clef :

Inspirez profondément… longuement… bouche fermée… puis expirez toujours profondément en vous concentrant sur votre souffle. Reprenez 1 à 2 fois ce cycle. Vous pouvez garder les yeux fermés ce qui aidera.

Isolez-vous humainement si c’est possible (téléphone en silencieux, proches prévenus, …).

Évacuez vos pensées parasites et faites vous un récap rapide de ce que vous allez faire.

Suivez votre petit rituel si vous en avez un qui vous aide pour une tâche régulière.

Projetez vous : Vous pouvez par exemple yeux fermés, visualiser 2 rails lumineux et parrallèles dans le noir … Imaginez vous avancer tout leur long, respirant profondément calmement… jusqu’à ce que, totalement calme, les rails se rejoignent en un point et que vous ouvrirez les yeux.

Vous pouvez sinon, plus simplement, fixer un point du regard, ne rien regarder d’autre pendant plusieurs dizaines de secondes, en respirant, en se détendant, jusqu’à ce que vous vous sentiez sereins.

Installez vous confortablement. Faites un tour d’horizon de votre environnement de travail et matériel.

Segmentez vos étapes de travail dans votre tête. Procédez étape par étape.

Encouragez vous en pensant à votre satisfaction quand le travail sera fini.

Progressez … Focus !!!

7 – Une bonne hygiène de vie :

Respecter des cycles complets de sommeil et adaptés à vos besoins est primordial.

Bien s’alimenter en diversifiant ( oeufs, poissons gras, thé, café, légumes, fruits, viande avec modération, …) sans trop d’excès (sel, sucre, gras, alimentation transformée, …) est essentiel.

Ceci est d’autant plus important que ça a un impact direct sur notre microbiote intestinal, lui-même communiquant et influençant activement notre cerveau.

Pratiquer une activité physique soutenue à intense régulière et s’aérer aide considérablement !

C’est encore plus important pour nous que pour une personne ne présentant pas de troubles, afin de ne pas amplifier notre handicap par une fatigue, nervosité, ou confusion accrue.

8 – Diversifier ses activités :

Valable pour tout le monde, mais plus important encore pour les dys et +,

varier ses activités permet :

d’alterner les zones sollicitées de votre cerveau pour en atténuer la fatigue / saturation,

de regagner en attention / intérêt

d’équilibrer davantage le fonctionnement des différentes zones du cerveau pour gagner en cohésion neuronale (calcul, imagination, mémoire, inventions, représentation, expressions, lecture, coordination motrice, …)

Ce point rejoint le n°5.

9 – Préparer son endormissement et soigner son réveil :

a. Endormissement :

Nombre d’entre nous ont le cerveau qui ne cesse de cogiter de manière désordonnée et compulsive la nuit, pensant en boucle, se souciant à tort et à travers, s’empêchant de dormir, entretenant une crainte d’oublier, …

Quelques astuces :

L’astuce de base consiste à mettre à l’écrit ce qui nous tient à cœur pour ne pas l’oublier. La dictée vocale et la complétion automatique sont vos amis 😉

Créez vous des rappels programmés ( agenda smartphones, …), programmez les sms ou mails vous tracassant , rédigez des ‘pense-bête’ et listes de choses à faire par priorité, …

Jetez sur le papier ou à l’écran les idées d’actions, d’activités, de créations qui vous trottent dans la tête jusqu’à ce que vous soyez apaisés.

Encore des difficultés à vous endormir avec une attention encore aiguisée à ce stade ? Faites vous alors plaisir avec une bonne lecture ou livre audio, propice aux rêves, ou alors optez pour un peu de culture à mijoter avec un bon tutoriel sur un sujet qui vous tient à cœur pour achever de vous fatiguer intellectuellement ^^

Le sommeil qui s’en suivra participera activement à la mémorisation, au traitement de l’information et à l’apprentissage de tâches nouvelles.

C’est une phase de stimulation naturelle, ‘inconsciente’, permettant :

le renforcement coordonné de nos circuits neuronaux,

de faire le tri des informations importantes à mémoriser, et de celles qui ne le sont pas, à oublier pour limiter les interactions indésirables dans nos réseaux neuronaux corticaux.

de stabiliser nos membranes neuronales et aiguiser nos réflexes.

b. Réveil :

Privilégiez un réveil progressif, par une lumière ou des sons montant crescendo, laissant à votre cerveau le temps de sortir tranquillement de son cycle de sommeil en cours, d’un sommeil profond, à un sommeil paradoxal, puis léger…

Ce pour garder ses idées en place, vous faire bénéficier davantage du souvenir de vos cogitations nocturnes, sans créer de stress ni de confusion, pour clôturer une bonne consolidation de votre connectivité neuronale.

Étirements, ouverture des yeux à votre rythme… on se lève doucement, le temps de ressentir son corps, l’équilibre, ses membres, ses muscles, sa pleine conscience 🙂 Bonne journée !

10 – Rationaliser ses sentiments troublants et émotions parasites :

Des sentiments et émotions vous troublent énormément ? Vous font perdre le fil ? Vous empêchent de raisonner ?

Essayez de les rationaliser, de penser plus… comme une machine, à cœur froid.

Essayez d’analyser, d’assimiler, de simplifier, puis de prendre du recul en évacuant les pensées parasites.

L’idéal est de réussir à se construire mentalement une sorte de bulle protectrice face aux perturbations ou ‘agressions’, de réussir à s’isoler psychologiquement :

Respiration active, calme et concentrée, yeux fermés, représentation mentale de votre bulle apaisante autour de vous.

Rester debout, les pieds parallèles écartés de la largeur du bassin.

S’aider de gestes circulaires…

Rester d’aplomb ! Serein.

Distance établie…

Reprenez le contrôle de votre ‘cerveau’, le fil de vos pensées… de votre action …

11 – Organiser ses pensées, ses souvenirs, ses techniques.

Vous n’arrivez pas à comprendre une leçon, à appréhender une notion peu évidente, à construire une pensée complexe ?

Structurez ! :

Établissez idéalement mentalement, sinon à l’aide d’un support papier ou informatique, un schéma grossier pour commencer.

Placez-y tous les concepts et idées qui vous viennent à l’esprit de manière désordonnée au début.

Progressivement, mettez-y de l’ordre, établissez des liens, des relations de cause à effet, des rétroactions, classez, triez, hiérarchisez.

Chassez les idées hors sujet et parasites.

Modélisez ce schéma en boîtes, ronds ou ce qui vous inspirera.

Ou alors construisez vous plutôt un palais mental :

Imaginez-vous, les yeux fermés, un bâtiment à construire dont vous êtes l’architecte, en réunissant dans chaque pièce tous les éléments cohérents, construisant étages par étages, complétant, créant des extensions selon votre logique.

Faites que cette représentation graphique imaginée vous parle et vous permette de mieux appréhender l’ensemble des informations, de pouvoir plus naturellement faire les liens qui s’imposent, et globalement, de comprendre, retenir, progresser, évoluer, retranscrire, …

12 – Battre le fer tant qu’il est encore chaud

Si à un moment donné, vous vous sentez particulièrement éveillés et concentrés, isolez-vous quand c’est possible pour vous mettre sans tarder à une activité complexe vraiment importante pour vous.

Mettez à l’écrit vos idées, couchez sur le papier vos croquis, réalisez vos enregistrements, organisez votre stratégie, …

Et tant que vous êtes concentrés, même s’il y a d’autres choses à faire ne demandant que peu de concentration, différez-les si possible. Profitez de la clarté présente de vos idées, des conditions idéales et de votre énergie du moment avant qu’elles ne se dissipent.

Après vous être patiemment conditionné et longuement préparé mentalement à

– un type de travail / réalisation bien spécifique demandant une certaine gymnastique neuronale,

– à des schémas de raisonnements qui ne sont pas réguliers pour vous,

-> Profitez-en le plus possible avant de passer à autre chose !

Se créer un réseau neuronal spécifique pour de la création musicale par exemple, de la peinture, ou encore la programmation dans un langage spécifique : ça prend beaucoup de temps pour être vraiment efficace et performant !

D’autant plus si ce n’est pas votre activité principale !!

Les réseaux neuronaux se font et se défont à mesure qu’on les sollicite beaucoup ou qu’on ne les utilise plus.

Ils sont pour les ‘dys’, dans le cadre des troubles qui les concernent, parfois bien + compliqués et lents à construire, acquérir et maitriser, et hélas… bien souvent plus rapides à disparaître également que pour ‘les autres’.

13 – Savoir quand s’arrêter :

Si vous n’arrivez quasiment plus à raisonner, à vous exprimer, à vous concentrer ni à travailler malgré des tentatives répétées, que votre ‘esprit est embrumé’, il ne faut plus insister, mais plutôt reporter à plus tard dans de meilleures conditions.

En cours de discussion ou réunion, dites que ça ne va pas, demandez une pause ou proposez de reprendre plus tard. C’est toujours mieux que de bredouiller ou d’être à côté de la plaque ou passer pour un incapable.

Seul ? Changez d’activité ! Idéalement, si vous avez le cerveau saturé mais de l’énergie, aller vous aérer en courant vous ferait probablement du bien. Sinon, une bonne douche ou une activité utile sans ‘prise de tête’ comme du nettoyage ou du rangement sommaire.

Insister quand votre cerveau ne suit pas, c’est vraiment perdre du temps (sauf urgence).

Si la fatigue vous prend le soir, sauf urgence encore une fois, ne luttez pas, allez vous coucher, vous n’en serez qu’en meilleure forme et disposition mentale le lendemain, quitte à mettre le réveil un peu plus tôt pour finir ce que vous deviez absolument faire rapidement.

14 – Les nootropiques :

Compléments alimentaires, généralement d’origines naturelles ( Ginkgo, poisson gras, oeuf, le thé vert, caféine, …) et parfois synthétiques,

les nootropiques contribuent à améliorer nos facultés cognitives, notre mémoire, notre concentration, ainsi que la neurogenèse.

Il faut toutefois faire attention tant les capsules et formules commerciales proposées ne sont pas forcément toujours bien encadrées et de confiance… Alors prudence !

Une alimentation équilibrée demeure la base avant d’envisager ces compléments alimentaires.

Dans tous les cas, il est important pour vous, ‘dys’ ou en proie à d’autres troubles neurocognitifs vous diminuant, de développer davantage vos capacités cognitives, plus que ‘les autres’, pour compenser, étant donné qu’une partie de vos capacités sera souvent inaccessible ou réduite en fonction des circonstances.

Je précise encore que ce document est de loin non exhaustif sur la question, que dans un but de simplification, j’ai du faire quelques approximations et raccourcis partiellement incomplets ou erronés, et que je ne suis en aucun cas neuropsychologue, mais simplement, bien renseigné au fil des années, ne cessant d’expérimenter et raisonner, dans le but d’amoindrir l’impact de mes propres troubles.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :