Réveil en songes, sommeil…

Réveil en songes, sommeil…

Dimanche (17/10/04)

Ce matin me réveillant doucement au gré de la lumière,

Qui peu à peu apparaît entre les interstices de mes volets et rideaux,

Je laisse mes pensées vagabonder à leur gré, songes, craintes, déceptions, espoirs…

Je songe… à celle qui A traversé des épreuves parmi les plus pénibles qui soit et qui aujourd’hui encore malgré tout se bat fièrement à la force de son cœur d’or, que dis je… de platine, et de sa volonté d’une humanité rare.


Je songe à la rue en bas de chez moi, y visualisant ma maison, le village, les bourgs et villes alentours, l’Alsace, quelques souvenirs de lieux, évanescents…

Je songe à celle qui L’A aidé et toujours a été là pour elle et pour tant d’autre, comme Elle, une personne d’une clairvoyance, bonté et humanité presque divine par rapport à la médiocrité de tant d’humains, trop d’humains, égarés, une personne qui elle aussi a subi des douleurs parmi les plus atroces dans sa jeune existence pourtant, mais qui n’en n’a néanmoins pas été moins présent pour les autres.

Je songe à un endroit désert, mais peut être pourtant pas si loin que cela, une clairière verdoyante dans des teintes de verts naturels embellis par le rêve, où l’air est vivifiant de fraîcheur et où la fragrance de quelques fleurs, baies et arbustes ici est là se mêlent au parfum de la terre environnante, à ce petit ruisseau qui suis son cours à quelques pas de l’eau à la lisière de la forêt qui l’entoure, des chants d’oiseaux d’un entrain qui fait plaisir à entendre, des rayons de soleils réconfortants de chaleur qui perce quelques nuages pour nous inonder en cette clairière aux apparences presque éthérées de ce songe, un grand rocher excentré qui a pris racine en cette clairière, de la mousse tout autour, champignons et petits cailloux, quelques gerbes d’herbes folles. L’automne est déjà bien installé, de nombreux arbres déjà ont commencé à se dévêtir, couvrant d’un tapis de feuilles aux couleurs roses, orangées, lila les bords de cette clairière. Une trèfle à 3 feuilles parmi d’autres sur lequel je me penche, pour cueillir en fait la fleur de pissenlit qui la côtoie, en portant la tige à mes lèvres, m’allongeant dans l’herbe, bras sous la nuque, observant le ciel le temps de ce songe…

Mais…

Je songe à ces pays dont les populations vivent dans une telle précarité et dans tant de souffrances qui pourraient être évité, alors même que d’autres, usent, et gaspillent de richesses, s’en lassant même…

Je songe à mes parents dont j’ai grande chance d’être le fils, des parents humains et bienveillants, à ma sœur si rêveuse elle aussi, mon chat un peu fou fou que j’adore, mon grand père à qui je tiens tant malgré son caractère difficile ‘parfois’… à ma grand-mère décédée dont je garde le souvenir au fond de moi, à mon autre grand-mère qui fait abstraction ce ces erreurs, qui m’apprécient tant, mais… à mon oncle le libre vivant… mes cousines et cousins que je n’ai que si peu revu, cette partie de famille, si grande, perdue de vue avec laquelle j’ai repris un peu contact après tant d’années d’obscurantisme familial sur des relations gâchés par la vanité et la jalousie par certains … d’entre nous ? D’entre eux ?  de cette famille en tous cas. Une famille… comme d’autres, une famille à laquelle je tiens assurément. Mes parents et ma sœur que j’aime.

Je songe à cette amie très Précieuse que j’ai connu pendant près de 3 à 4 années… ouverte à la nature, en recherche d’elle-même comme beaucoup, avec qui je garde contact encore à ce jour, contact très irréguliers, qui maintes fois a failli se briser, une personne que j’ai aimé en perdre la raison, une personne avec qui j’ai tant partagé, à la limité de l’amitié, que j’aurais vu quelques fois, mais si peu aujourd’hui, et qui a présent s’en va vivre à l’étranger, nomade, voyageant au gré de ses aspirations, libre.

Je songe… à une jeune femme, pas encore majeure à ce jour, qui m’a rendu le sourire, pétillante, très éveillée d’esprit, avec qui j’ai partagé de si Bon moments, virtuels certes… à qui je me suis confié plus que la réciproque pendant un temps, des sentiments qui sont avant tout restés amicaux même si forts, presque une sœur par la parole, virtuelle dans la nature de notre dialogue mais présente, mais des sentiments… qui ont été vraisemblablement pris pour autres, une jeune fille vivant une situation familiale que je ne lui envie assurément pas, dont le petit ami est très amoureux à juste titre, une personne qui réussira dans la vie, j’en ai la conviction, une personne à qui je ne parlerai peut être plus, chaude larme.

Je songe à celle avec qui j’ai partagé en teMps le plus, 6 mois de ma vie, vie sentimentale, qui n’en fait assurément au total même pas le double, si tardive qu’elle n’a commencé qu’à un quart de siècle de ma naissance, dépassé au final depuis peu.

Je songe à celle si jeune dont je n’auraiS pas du tout soupçonné l’âge percevant en elle par le biais de l’expression par des moyens virtuels, une maturité déjà très évoluée, une sensibilité peu commune, une autre personne avec qui j’ai beaucoup dialogué et qui m’a beaucoup apporté, qui me manque, à qui je pense toujours régulièrement, mais dont l’âge ne me permet pas sans craintes de froid au mieux vis-à-vis de ses parents de garder contact…

Je songe à toutes ces années d’études passionnées pour les technologies, à ces ambitions nourries avec ardeur qui m’ont donné la patience et la force de volonté de développer tant de connaissances pour au final prétendre à devenir l’acteur du développement de projet technologiques qu’au final ont m’a refusé… conjoncture certes… quelques 800 candidatures et 60 entretiens… un an et demi… à présent, las, écœuré, BUT m’a fait confiance, je m’investis pour BUT, même si les conditions et l’intérêt et tout autre, je m’y occupe.

Je songe à des Amis de longue dAte avec qui j’ai beaucoup vécu, avec qui j’ai tenté de garder contact mais qui se sont défilé, la facilité de l’oubli… définitivement décevants comme tant d’autres, d’autant plus que l’on a partagé tant de temps …

Je songe à la jalousie Dont ont pu faire preuve des personnes que je pensais être mes aMis, des personnes espiègles, égoïstes, d’une toléranCe douteuses en total désaCcord avec leur prétentions…

Je songE à CeS perSonnes Avec qui une Bonne Entente s’était inStallé, et Puis… qui à un moment n’ont plus du tout donné de nouVelles, ni même de réponse à mes sollicitations…
Très irrégulières… sans raison donner… la facilité… le flou…


A suivre …

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