La diversité… le plaisir
Je rappelle que je n’ai jusqu’ici quasiment quasi-jamais lu d’ouvrages philosophiques pour ne pas trop influencer mon jugement personnel sur différents ponts vues philosophiques dont je parle dans mes différents articles.
Cet article est très perfectible mais pose déjà les basses d’une théorie sur l’apport de plaisir que procure la diversité.
Mais que suis encore allé écrire là me dirons certains.. et oui, c’est vrai !! QUi va prendre le temps de lire de telles banalités , hein, qui ?! ;o) lol
Le plaisir passe par sa propre diversification.
Le plaisir, menant au bonheur à plus grande échelle, fait partie de notre vie de manière plus ou moins importante et fréquente.
Sans lui, notre vie n’aurait guère de sens, et même les dieux les plus réconfortants que notre (in)conscience puisse se créer ne pourraient pas apporter le regain de moral suffisant nécessaire à autre chose que notre survie.
Les plaisirs sont importants, j’en ai déjà beaucoup parlé dans d’autres de mes articles, mais maintenant, abordons un peu une approche qualitative de la chose…
Les plaisirs reviennent à vivre des expériences que l’on trouve agréables d’une manière ou d’une autre.
A un moment donné de notre vie, il y a toujours quelque chose qui puisse nous faire plus plaisir que le reste.
Au moments les plus durs, il faut suivre ses envies les plus immédiates.
Aux autres moments, il faut s’efforcer de renouveler ses sources de plaisirs, de les diversifier, en particulier quand vous sentez une baisse significative de l’intensité de vos autres ‘moyens de plaisirs’ plus ou moins coutumiers.
Comme le dit à peu de choses près un célèbre proverbe que je complèterai :
« il ne faut jamais abuser des bonnes choses, sans quoi vous gâcheriez la mémoire de leur bonne qualité, le souvenir de l’importante du plaisir éprouvé. »
Les souvenirs agréables sont trop précieux pour être gâchés.
Ils permettent souvent de prendre presque autant de plaisir à se les remémorer qu’à les revivre réellement (idéalisation), ce qui apporte parfois pour les plus ‘merveilleux’ une sensation de bien-être précieuse.
Les revivre est conseillé, mais avec modération, dans la limite du RAISONnable.
Je vous parle donc de diversification… mmmhhh… peut-être souhaiteriez-vous quelques exemples… Mmhh ?
Bien, prenons des cas simples.
La gourmandise : s’il est certains plats et saveurs que vous appréciez particulièrement, vous savez au fond de vous même qu’il est tout de même possible que vous vous en dégoûtiez à en avaler à s’en créer d’autres malaises (crises de foie, perte de goût, perte d’appétit, … overdose…)
Vous adorez les escargots ? A quel point ? Mangez en donc plusieurs douzaine, et puis vous me direz…
Dégoûté ?
Passez à autre chose, renouvelez les plaisirs.
Dans notre cuisine reviens souvent la pomme de terre, on aime ça, mais il y a des limites. La qualité des repas passe par la diversification des éléments qui les compose et les caractérisent (ainsi que leur mariage).
Psychologiquement, beaucoup d’entre nous ont tendance à goûter à une saveur pour la 1ère fois avec un mauvais a priori. Cet a priori gâche en effet la perception que l’on a de la saveur, et le souvenir de cette saveur ‘pas si agréable que ça’ reste.
Mais, briser ses barrières psychologiques permet parfois de découvrir ses plaisirs que vous vous étiez cachés jusqu’alors. L’ a priori est alors balayé par le souvenir agréable.
Les analogies sont fréquentes :
Prenons l’exemple que je connais bien des jeux de rôles, sociétés et cartes.
Il existe un nombre absolument incroyable de mondes imaginaires des plus variés, de systèmes de règles plus ou moins évoluées et strictes (physiques, politiques, religieuses, sociales, comportementales, …).
Cette grande richesse de diversité fait que je ne me lasserai probablement jamais de cette catégorie de jeux (dans la limite de bonnes conditions de jeux).
Elles impliquent une communication entre les différents joueurs, qui elle est réelle et ne se fait pas par ordinateurs interposés, et qui nous permet de tisser à travers le jeu des liens plus solides, dans la réalité, entre les différents protagonistes.
Ce type de jeux est très humains, mais il est vrai qu’il constitue quelque part (ah ?…) une fuite de la réalité, un refus du systèmes qui est le notre dans notre réalité ‘vraie’.
Il a tendance à former un cercle restreint sur les intervenants.
Il suffit alors de se créer un entourage de jeu plus vaste, permettant de changer les joueurs et les conteurs au sein des même équipes.
Permuter les jeux et les ‘adversaires’ est un des points forts de ces jeux.
Et quand vous en avez marre de rester assis sur une table, passez aux soirées enquêtes, grandeurs nature et autres événements ludiques du même ordre que le jeu de rôle mais impliquant une dimension de réalisme supplémentaire par le décor, les costumes et l’interaction physique et mobile : en sommes, du théâtre d’improvisation.
Si toutefois vous vous lassez de ce genre de jeux, faisant appel de manière trop importante à l’imagination, la réflexion, la stratégie et autres facultés de l’esprit, passez à autres choses :
le sport : il y en a pour tous les goûts (stimulant plutôt l’adresse, la vitesse, l’endurance, la force,..) et si vous ne trouvez pas votre bonheur, inventez !
On retrouve là encore le défi, basé sur une comparaison de performance essentielle à l’homme pour lui permettre de situer suivant à chaque fois plus de référentiels la valeur de son existence relative dans un monde ou il n’est en fait que bien peu de chose statistiquement.
Outre ce phénomène de comparaison de soi à autrui, l’imagination est une des particularités les plus importantes de l’homme.
De l’imagination naît la diversité. L’imagination est indispensable à tout être humain s’il veut atteindre des plaisirs sans cesse ravivés et ne pas sombrer dans l’ennui, la morosité : le malaise psychologique.
D’autres exemples nettement plus généraux se rencontrent dans la vie de couple.
Pour entretenir une bonne relation dans un couple ‘voué à une fidélité mutuelle’, il faut varier les plaisirs, que ce soit les passions partagées, les hobbies, les sorties, les visites, les circonstances de rapports sexuels, …
Niveau communication, lorsque vous avez une discussion avec une ou plusieurs personnes, essayez de parlez toujours du même sujet.
Aussi passionnant soit-il, il arrivera un moment où les intervenants se lasseront, et auront 2 choix : interrompre la discussion pour passez un autre type d’activité ou tout simplement à un autre sujet de discussion d’un ordre bien différent.
Pour prendre l’exemple des voulus beaux parleurs, nombreux sont ceux qui ont commencé des relations en parlant de la pluie et du bon temps ou de généralités d’ordre matériel, quasiment aussi nombreux sont ceux qui n’ont pas su garder l’attention de leurs interlocuteurs.
Pas d’imagination, pas d’originalité, pas de diversité : pas de chocolat !!
Autre exemple : la musique.
Vous aurez beau apprécier énormément un morceau ou un style musical, si vous l’écoutez tout le temps, vous finirez par ne plus vous rendre compte de la musique. Cela finira perçu par votre esprit comme un bruit de fond, ça vous lassera.
Moralement/psychologiquement, vous aurez besoin de renouveau.
A chaque homme et à chaque instant son état d’âme et le style musical qui lui fera le plus plaisir.
Besoin d’avoir la pêche : techno, speed/trash metal, …
Besoin d’avoir la haine : hardcore, black/death metal, …
Besoin de sérénité : musique classique, musique d’ambiance, …
Ses exemples ne sont pas forcéments représentatifs, mais ils devraient traduire l’idée que je veux faire passer.
Bref, quand on aime la musique, qu’on en écoute souvent, et que l’on veut que cela se poursuive, on change ‘de disque’ régulièrement qui à repasser les préférés à intervalles réguliers (on rajoute ainsi un aspect nostalgique à chaque nouvelle écoute).
Pour les films, le principe est le même.
Lorsqu’on est video home / ciné – phile, on varie régulièrement les styles de films , au fil du besoin (envie / besoin de vivre une histoire de *** -> film de ***).
Dans un esprit différent, notre entourage aussi à besoin de diversité.
A force de rester toujours avec les mêmes personnes, on n’apprend plus grand chose d’où perte d’intérêt et donc de plaisir.
Il y a tant d’autres exemples que je pourrais citer, mais restons général.
Notre esprit se nourrit à l’imagination et nous le rend bien en bonheur tant que nous l’alimentons.
Il nécessite un équilibre que seule cette même diversité peut nous apporter, nous permettant de combler le plus pleinement et le plus largement possible nos sensations de manques et de malaises au jour le jour.
La diversité EST une des clefs nécessaires à l’accès au bonheur nécessaire à une vie heureuse et intéressante.
Intervention de Hylst, le Lundi 24 Novembre 2003