Langueur amoureuse

Langueur amoureuse

Arpentant une réalité affective d’autant morose qu’inexistante,
Le vide en moi tourbillonne et se contorsionne autour de mon coeur.
Quelque chose bouillonne en moi tel un brasier dont l’oxygène se raréfie.
Des amis certes mais tous lointains de part la distance ou le temps, ou la fréquence.
Les battements de mon coeur saccadent, langoureux, de plus en plus faute de cadence entraînante.
Mes sentiments dérivent et s’échouent en roulis irréguliers sur la plage déserte de ma vie sentimentale.

Solitaire, je rêve ne serait ce qu’à quelques instants suaves qui puissent durer,
Des instants où le ciel bleu pâlit timidement devant la profondeur d’un regard fascinant et fasciné,
Des moments où même le soleil brillant de mille feux, est occulté devant l’éclat adamantin d’une précieuse présence

Le temps d’un d’oiseau qui chante timidement sans comparaison avec l’enchantement de cette sylphide,
Qui passe tel un courant d’air semant un chant aux notes portées par quelques pétales de roses tantôt roses,
tantôt plus pourpres…

Des notes aux accents alternés et cadencés, vifs, tendres, frénétiques, lascifs, doucereux.
Frivolité sybarite… non..
Je reste frissonnant… la borée d’une réalité autre qui souffle et m’ankylose peu à peu.
Mais… ce rêve… oui, j’en ai besoin, chaude larme, frisson névrotique.

Rêve de volupté, d’une symbiose, une complicité, une confiance.
Baisers déposés, peau effleurée, caresses satinées, Chaleur corporelle partagée,
Appétit charnel intimiste, tendre étreinte, formes généreuses flattées de douces attentions,
Cajolé et cajolant, insinué de vie et d’émotions nous animant en parfaite symbiose.
Tendresse et charmes, concert de sensibilité orchestrant manifeste de sensualité, goût sucré et parfum enivrant…


Je me perds, me noie, de rêver… il ne faut point en abuser, de dormir j’aurais plutôt besoin à défaut de toute autre chose dans cet immédiat, blotti contre ma couette, qui elle ne me fera pas faux bon, et fidèle restera, présente, chaude de ma propre et seule chaleur, mais présente.

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