Larme du pantin
Un pantin de bois animé par l’engouement,
L’engouement qu’il a pour des amis,
Des amis qui pour lui sont présents et entiers,
Quelque soient leur âge, quelque soit le sien,
Le bois n’en fait guère la différence lustré à l’amitié.
Ce pantin s’est désarticulé ce soir,
De son œil globuleux bille de bois,
Une larme de cire s’est formé.
Une larme qui s’est galbée,
Puis ronde s’est mise à glisser,
A rouler le long de son nez,
Le regard perdu au loin,
Cette goutte de cire le long de sa joue,
Qui en perlant y a laissé trace,
Pour venir s’échouer sur des lèvres de bois,
Se fondre à nouveau, s’estomper,
Des lèvres closes.
L’amitié est une valeur précieuse,
Tant sont ceux qui la conçoivent de manière réductrice,
Bien souvent des personnes qui n’en ai jamais vraiment connu…
Chaude larme pour eux.
Une autre croix gravé dans le creux de sa main,
Ou peut être la même passée… ravivée à ce jour.