Image de soi… apparences
Jusqu’alors, je transformais toujours ma détresse en propension à l’exutoire constructif, en rage de vivre de manière évolutive et partagée.
A présent, ma détresse ne fait qu’aboutir à une déprime profonde et solitaire ponctué par quelques étincelles de plaisir que m’ont procuré quelques personnes par leur soutien moral et leur efforts certes très éphémères mais développés tout de même à mon égard .
J’aimerais parler de certaines choses de cet ordre d’idée que je trouve graves et même désolantes.
J’essaie au possible et progressivement de m’ouvrir au gens, ne serait ce que de montrer un visage souriant plutôt qu’un visage renfrogné.
Le bonheur (même s’il n’est parfois qu’apparence) est communicatif au même titre que l’indifférence et le caractère antipathique.
Or, l’indifférence, le mécontentement et le stress sont en qque sorte les issues les plus évidentes vers lesquelles la société humaine de nos pays dit civilisés nous acculent.
Il n’est certes pas évident d’en sortir, mais il y a bien un moment où il faut briser le cercle, se détacher de ses ‘a priori’ et s’efforcer de sourire aux autres, même si la vie n’est vraiment pas toujours plaisante, et même si les autres justement n’ont ni la volonté de surmonter ces mauvais côté de la société qui les submergent, ni celle de faire le 1er pas vers un élan de sympathie.
Une banale manifestation d’attention, de respect ou de joie, telle, ne serait ce qu’un simple sourire, fait souvent énormément plaisir à ceux qui sont perdus, désabusés, malheureux, etc.
Pour soi, ce n’est pas grand chose, mais pour les autres, c’est souvent énorme.
Alors autant en faire l’effort tant qu’on en a la volonté.
A ne pas briser le cercle, la tension et l’indifférence augmente progressivement au même titre que la désillusion et le douloureux manque d’affection et de respect, et plus ça va, plus il est difficile d’en sortir jusqu’à ce que haine et destruction éclatent pour apaiser toute cette tension.
Trop de personnes, sensibles et fragiles, portent des masques d’impassibilité, d’insensibilité et ‘non-conscience’ pour ne pas trop souffrir moralement / psychologiquement.
Les conditions de vie dans notre société sont très inégales et ce phénomène d’égoïsme, de stress et d’empressement se comprend tout à fait.
Chacun évacue ses frustrations, ses problèmes et son stress son entourage et la redistribution ne cesse de se propager et de s’amplifier.
Ce phénomène est surtout présent dans les sites les plus urbains et les plus industriels.