Conseils et réflexions sur la reprise du gout en la vie

Conseils et réflexions sur la reprise du gout en la vie

Vous venez de passer une série d’événements démoralisants et décourageants, vous n’arrivez plus à vous en remettre, la volonté vous manque, la vie ne semble plus avoir aucun attrait pour vous, rien ne semble plus pouvoir motiver que vous vous cassiez le tronc davantage, dès que vous faites quelque chose tout semble aller mal, … STOP, il est temps de s’arrêter un peu pour réfléchir posément, de sortir de la spirale vous entraînant inexorablement vers la déprime la plus profonde.

Le fait que vous soyez vous même peut-être un peu dépressif n’arrange rien, le fait que vous ayez psychologiquement besoin de morosité et de blues, de remuer des idées sombres, est tout à fait compréhensible, vous avez besoin d’attirer l’attention sur vous dans le but d’être plaint, la déprime est la solution de repli la plus passive et facile.
TROP facile.
Votre conscience en a besoin, mais prenez garde à ne pas l’alimenter outre-mesure.
Donnez vous une soirée, de préférence seul histoire ne pas foutre en l’air sur un coup de tête trop de choses que vous ayez construites, quelles soit matérielles, humaines ou autres.
Vous risqueriez de le regretter amèrement et vous auriez d’autant plus de mal à remonter la pente.

Reprenez le dessus sans tarder, chassez les idées noires de votre esprit. Laissez-vous vous faire aider par des amis à conditions qu’ils en soient vraiment au point de ne pas vous abandonnez dans la détresse même devant une mauvaise volonté manifeste de votre part, des amis compréhensif que vous connaissiez bien et réciproquement.

A présent, voici les conseils que je puis vous donner pour tenter de vous aider.
Il faut vous préparer progressivement.
Tout d’abord, choisissez la facilité, changez vous les idées en allant marcher sans but précis à bonne distance de tout ce qui ne pourrait qu’alimentez davantage votre morosité.
Pour les plus feignants, suivez les médias : télévision ou radio. Ecoutez ce qu’ils se passe ailleurs dans le monde. Tachez de percevoir le pourquoi des émissions que vous y voyez/entendez, tachez de capter la motivation et le goût de vivre des personnes de ces émissions.
Préférez les émissions franches et de préférences joyeuses, souriantes et vous communiquant d’habitude la bonne humeur.
Inondez vous, immergez vous, entourez vous de tout ce que vous appréciez pour oublier, prendre du recul, gagner en objectivité, effacer les a priori les plus malsains, réfléchir à votre futur proche puis long terme.
Quand je parle de tout ce que vous appréciez, c’est vraiment très vaste.
Parmi ce qu’il y a en général de plus classique : la musique, une émission radio/télé-diffusée, un endroit, des photos, ce que vous avez pu créer matériellement de valorisant à vos yeux par le passé ( dessin, sculpture, musique, coupes, médailles, diplômes et autres preuves de valeur, …), …
Adonnez vous, défoulez vous dans vos activités favorites, aussi bien sportives (course effrénée jusqu’à épuisement total ou tout autre sport à condition que vous y soyez raisonnablement performant histoire de ne pas déprimer davantage sur un échec supplémentaire), que morales (jeu de rôle (changez de monde pour ce que votre apprécieriez, optez pour un monde imaginaire loin de notre réalité le temps de se changer radicalement les idées) , jeux vidéos (échappatoire vers le virtuel), création artistique (créer pour vous sentir plus utile, exprimez vos idées sur support matériel pour en garder trace et alléger d’autant celles qui traversent encore votre esprit), autres jeux, …
Si vous en avez encore la raison, tachez de discutez avec les autres quitte à monologuer : en tous cas, il faut que vous déballiez tous vos problèmes à quelqu’un. L’expression artistique ne suffit pas, à terme, c’est à d’autres personnes qui puisse potentiellement vous comprendre qu’il faudra vous adresser.
La croyance en dieu est une aide, certes aveugle, mais efficace pour ceux qui ont vraiment la foi.
Si vous n’avez vraiment personne à qui parler, c’est vraiment très grave, il va absolument falloir vous reprendre, aller consulter un psychologue (bien que je n’aime pas trop la psychologie en temps que profession, ça reste une solution en cas de dernier secours).
Pensez également à votre famille : vous n’êtes pas seul.
Orphelin ? C’est rare, mais pour vous comme pour les autres, sachez que si vous avez souffert, vous pouvez toujours évitez ça aux autres, motivez vous en passant au bonheur que vous pourriez apporter aux autres à défaut de pouvoir en ressentir vous même directement.
Vous verrez vite que le bonheur est communicatif. Rendre heureux rend heureux…
En tous cas, je le répète, évitez détaler vos problèmes à ceux que vous appréciez et aimez si vous n’êtes vraiment pas sur de la réciprocité, ça pourrait les faire fuir.
L’alcool et la drogue n’arrangent jamais rien, elles ne font qu’apporter l’oubli temporairement, mais ne fond au contraire qu’apporter encore davantage de problèmes (dépendance, recours à la facilité, loque humaine, …).
Sachez quon ne peut pas éternellement se sentir bien en se passant de relations humaines.
Préférez dans certaines mesures les contacts humains directs (dialogue, activités communes, ..), qu’indirecte (expression artistique interposée, …).
Si votre malaise est perpétuel, c’est très probablement que vous manquez de preuves d’affections.
Tissez des liens d’amitié est essentiel.
L’amour en son sens le plus noble est le paroxysme. Si vous êtes amoureux, vous tendrez soit vers le bonheur dans le cas d’un amour partagé ne serait-ce que partiellement, soit vers la déprime profonde en cas de rejet, retour à la case départ dans ce cas… préférez alors les autres options, du moins, temporairement, le temps que vous trouviez le/la compagnon/compagne idéal ou ne serait ce que suffisante..

Autre conseil, tachez de lire ce texte avant les périodes de déprimes, parce que pendant, je doute que vous en ayez vraiment l’envie et l’objectivité.

Maintenant, voyons ce que l’on peut faire dans le domaine de la prévention. Cela na encore une fois pas du tout la prétention d’être une règle de conduite infaillible, de loin pas, mais ce sont toutefois quelques bonnes idées, certes classique, mais qu’il est parfois bon de rappeler.
Pour commencer, ce qui représente le plus de temps dans notre vie, c’est l’exercice de notre profession. C’est pourquoi il est important de s’intéresser aux plus grand nombres de domaines d’activité possible (et raisonnable) dès son plus jeune age, pour bien choisir quelle direction donner à ses études, une direction qui nous plaisent, nous intéresse vraiment (attention aux a priori sans fondements véritables).
Les études sont donc menées dans la perspective d’un domaine d’activité professionnel qui monopolisera le plus gros de notre temps, de la fin des études jusqu’à la retraite.
Faites donc attention aux choix que vous faites lors de l’adolescence.
Pour les adultes, faites aux mieux en tachant d’instaurer la bonne entente et humeur entre vous et vos autre collègues de travail.
Faites attention à ne pas les blesser, car vous risquez de les côtoyez de nombreuses années et que ça risque de pourrir l’ambiance.
Autre point important, les hobbies : ils permettent de diversifier nos activités et éventuellement de pratiquer celle dont nous ne pouvons pas faire notre métier.
Les hobbies créatifs sont les plus importants. La création nous permet de nous exprimer, et de pérenniser notre existence de par la résistance au temps des matières mortes.
Ils nous permet de nous valoriser, ce qui est important pour le bien être.
N’oublions pas les relations humaines.
Tachez de vous constituez un groupe d’ami(e)s avec qui partagez vos hobbies, faire des sorties de temps à autre, partager vos passions, …

Et pour finir, le plus important pour beaucoup, la vie de couple et la famille.
Soignez votre vie de couple et votre vie familiale. Chassez la nonchalance.
Soyez vraiment sur d’aimer votre compagnon/compagne.
Partagez tout avec lui/elle, émotions, sentiments, hobbies, activités, …
Exprimez-vous. Le fait de ressentir n’est pas suffisant, il faut vivre et s’exprimer pour s’assurer que notre entourage comprend bien notre état d’esprit et qu’un climat le plus chaleureux possible puisse être établi.

Survivre n’est pas vivre,
Pour vivre, bonheur et franchise sont un besoin,
Ce bonheur est à partager avec le plus grand nombre,
Il faut tolérer et pardonner aux esprits troublés et obtus qui le refusent,
Il faut éviter au possible la haine, la méfiance, la paranoïa, la jalousie,l’ego-centrisme et le pessimisme
pour des relations humaines les + saines possibles,
Si vraiment une relation humaine est impossible, il faut passer notre chemin,
Mais surtout, SURTOUT,
il faut garder le sourire, même si la vie ne s’y prête pas toujours :

Le bonheur est communicatif, et sourire aux autres est une preuve morale de respect.

CARPE DIEM

Le plaisir partagé est le plaisir le plus appréciable.
Nous avons les connaissances et les moyens psychologiques et intellectuels pour faire évoluer,
ne serait-ce que peu, l’humanité vers une cohésion plus affective et respectable.
Ne gâchons pas ces possibilités.
Vous me trouvez peut-être un peu trop rêveur ?…
Mais si nous ne faisons rien, la vie humaine risque de devenir de plus en plus malsaine.

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