Un jour de + pour l’humanité
Un jour de + pour l’humanité, une étape d’un degré de signifiance encore non cerné dans la vie d’un individu. Aujourd’hui, le 5 mars, un jour comme il y en a tant d’autres dans l’année, un jour qui pour la plupart est une nouvelle étape dans la routine quotidienne, un jour de plus, un quart de centenaire depuis le 5 mars 1977, date de la naissance d’un bambin parmi tant d’autres au sein de notre pays, dans notre continent, sur notre terre, dans notre système solaire, dans notre univers, dans l’infiniment grand et long…
Sommes toutes, pas grand chose.
Seulement, ce pas grand chose est justement moralement important pour ce bambin devenu adulte, pour cet adulte pourtant pas si mal loti, mais intérieurement si malheureux, si désireux de combler un maque que rien ne semble pouvoir rassasier.
Le masque illusoire de protection et simulation émotionnelle qu’il portait depuis son adolescence jusqu’alors commence à s’effriter de jour en jour.
Il arrive un moment ou l’âme de tout être un tant soit peu sensible exprime le besoin d’émotions sincères, franches et fortes, la nécessité de partager au sens le plus large du terme, un besoin d’humanité en son sens le plus noble.
Vingt-cinq ans se sont écoulés pour cet être, 25 années qu’il aura partagé avec tant d’autres personnes, 25 années où il aura appris à évoluer dans le sens de la société humaine, 25 ans passés à se poser des questions, 25 ans vainement passés à essayer d’y répondre de manière tout à fait concluante, 25 ans passés à essayer de donner véritablement de la valeur à sa vie, tantôt vis à vis de soi même, tantôt vis à vis des autres, 25 ans à se mentir, 25 ans dune pauvreté affective très prononcée, 25 années balancées par tant de rêves encore non réalisés et dont les plus chers n’ont désormais plus que très peu de chance de se produire, 25 ans de désillusion sur la société humaine et sur les humains en général, 25 ans de déception personnelle, 25 ans à ce retrancher dans l’imaginaire et le virtuel pour tenter d’échapper à une la morosité dune vie au final vraiment médiocre même si de loin pas des pire pour un humain.
Qu’attends-il vraiment de cette vie ?
Cette expérience de 25 ans ne lui a t-elle apportée que si peu de choses ?
Le Système est-il seul responsable ?
Que lui reste-t-il après ce quart de siècle, ce premier tiers optimiste d’espérance de vie ?
Des connaissances technologiques et techniques ?
Pourquoi faire ? Améliorer la vie de ses prochains dans l’espoir queux puissent y trouver un sens véritable et fondamental, une signification qui puisse à elle seule et à tout instant justifier la chance de vivre à un point où il ne serait plus nécessaire de se voiler le face.
A ce jour, sa foi, son moral, baisse sérieusement même si il s’efforce de ne rien faire paraître.
Tous les piliers qui l’ont soutenu jusqu’à aujourd’hui montrent des signes important faiblesse et menacent de s’écrouler d’un moment à l’autre.
Une âme forte nécessite d’être nourrie par de fortes convictions, faute de quoi elle perd toute substance, toute raison de se surpasser.
Il en a pris conscience depuis quelques temps déjà du fait qu’en grande majorité, la plupart des gens sous-estime les capacités humaines de manière générale. La volonté, l’âme, la psychologie, le morale… appelez les comme vous voulez, tous sont liés et forment ensemble la clef individuelle et personnelle du dépassement constant de ses propres limites au sens commun des soi-disant limites humaines.
Cet enfant a présent d’age dit adulte suivant le terme établi pour notre langue, a atteint hier soir un niveau de conscience comme rarement, et peut-être même jamais, il lui ai été donné de conceptualiser jusqu’alors.
Cependant, ces éclairs de lucidité sont si brefs et si rares qu’il se trouve incapable, en cet instant, d’exprimer dans un langage humain et écrit tel que le français, plusieurs heures après, ne serait ce que la trame de ses songes nocturnes.
La loi du perfectionnement aux noms de toutes les personnes qui ont, auront, ou ont déjà eu vraiment foi en l’humanité reste sa seule raison de vivre en ces temps de troubles psychologiques.
Et même ces grandes raisons le laisse pensif et perplexe.
Toutes ces personnes ont-elle eu, ont-elles encore aujourd’hui, ou auront elles-un jour conscience de ce que ses pensées ont effleuré cette nuit ? Cette intrique existentielle… qui se posera toujours…
Ce bambin n’est peut-être pas le seul, mais nul ne saurait mieux en parler que lui même.