Enfants en difficulté scolaire
Vous êtes parents, professeurs (particuliers) ou tuteurs d’enfant en difficulté scolaire ?
Alors cet article pourrait vous intéresser.
Il ne s’agit en aucun cas d’une méthode miraculeuse pour leur permettre de remonter toutes leur notes, leur assiduité et leur passion pour les études, mais de quelques conseils intéressants déjà, simplement logiques le plus souvent, et qui méritent peut être d’être mis à l’écrit.
Alors, avant toute chose, il s’agit de savoir quelle est la position de l’enfant vis-à-vis de l’école, d’apprendre.
INTEGRATION – ADAPTATION
L’école lui plait elle ?
Si tel n’est pas le cas, pourquoi ?
Mauvaise ambiance de cours / classe ?
Comportement marginal de l’enfant par rapport à ses ‘camarades’ ?
Peut être n’est il pas assez humble ou a l’inverse, trop effacé ?
Peut-être ne fait il pas assez d’efforts pour s’intégrer / se faire accepter des ces camarades. Raisons vestimentaires ? Reste toujours à l’écart / timide ?
Il faut l’encourager à aller dans le sens de ses camarades, un minimum en tous cas, ou alors à innover, mais en dialoguant, car à longueur d’année, se sentir à part, voir raillé peut moralement l’enfoncer encore plus qu’il ne peut déjà se sentir mal à l’aise…
DIALOGUE – BRIS DES A PRIORIS SOCIAUX BLOQUANTS
Bref… l’inviter à parler à parler, essayer d’analyser ce malaise, et le conforter dans un comportement d’adaptation. Là, il s’agit de bon sens, détailler serait donner dans le roman 😀
Problèmes vis-à-vis des profs ? Peut-être est il trop irrespectueux, caïd ou crâneur. Il s’agit de se faire accepter de ses camarades de classe, mais aussi de ses profs, il faut trouver un juste milieu. Tout dépend des profs et camarades de classe en question > en discuter avec lui.
Si le dialogue ne passe pas à l’école, qu’il passe au moins entre vous et l’enfant, sinon, où va-t-on 😀 -> Recréer des bases de confiance. Confiance en lui, en le fait que sa manière des choses ne soit pas totalement étrangère notamment à la votre dans un 1er temps, puis à celle d’autres personnes.
OUVERTURE D’ESPRIT – EPANOUISSEMENT PAR LA DIVERSITE DES ACTIVITES – RECONNAISSANCE
N’hésitez pas à l’encourage à rejoindre des clubs ou associations de l’école, à fréquenter bibliothèques ou foyers pour s’y faire des connaissances.
Le dialogue social ne doit pas se contenter de ne commencer qu’à l’âge adulte, il est facteur d’épanouissement dès les 1ères remises en question de l’enfant.
Vous Trouvez votre enfant très peu motivé ? Profs n’intéressant que peu leurs élèves ? Classe agitée ? Trouble fête ? Essayez d’en parler avec les profs peut-être, mais gare à ne pas impliquer trop l’enfant vis-à-vis de ses camarades ce qui pourrait le pénaliser.
Le mieux pour l’enfant est de s’approcher des 1ers rangs, ou d’autres personnes plus sérieuses, sur qui il puisse prendre exemple. Et au fur à mesure, exemple sur exemple, améliorer l’ambiance générale de travail de la classe.
INCOMPETENCE DE L ENSEIGNEMENT ?
Que faire si le prof est mauvais ?
Des cours particuliers ? oui, certes… à condition que ce soit de bons profs, sinon, à vous parents de vous en occuper si vous avez le temps, selon votre disponibilité.
Vous ne vous sentez vraiment pas à l’aise ?
N’hésitez pas à vous mettre un peu à niveau avec des livres avant…
Inutile d’inculquer des doutes et méthodes incertaines à votre enfant s’il peine déjà ;o)
L’ALTERNATIVE AUTODIDACTE : LE LIVRE !
A VOTRE RYTHME
Pensez à faire prendre à votre enfant le réflexe du livre de cours en plus du cahier.
Si le cours du prof est vraiment mauvais, il faut savoir que les livres sont plus ou moins standardisés au collège et Lycée et bénéficient d’années d’expérience en matière d’enseignement, des ouvrages soignés complet qui pourrait même suffire à eux seuls à votre enfant pour voir le programme enseigné, sauf dimension TP, exercices détaillés peut être, et expériences diverses plus intéressantes que des pages de livres aussi agréablement présentées soient elles. Pensez aussi aux petits livrets récapitulatifs, pour le bac, le brevet
INTERET – GOUT DE LA CONNAISSANCE – DEFI – CURIOSITE – RECONNAISSANCE
Votre enfant prend tout à la légère, bâcle ses devoirs ? Faites lui comprendre son intérêt propre, par rapport à ses aspirations éventuelles ( passionné d’automobile -> physique / maths / de roman de science fiction -> français pour la nécessité d’avoir une écriture riche ou ne serait ce que correcte à la base / informatique -> mathématique pour l’algorithmie, la logique spécieuse plus tard …) .miroiter avenir – susciter motivation.
Sachez lui montrer que vous êtes conscients de ces efforts et fiers de lui.
Sachez attiser son ego, en lui donnant le goût de la compétition, celle des connaissances, en l’intéressant à divers applications proches de ces intérêts personnels à la base, et en s’en éloignant. N’hésitez pas à le mettre au défi sur des sujets sensibles sur lesquels vous pourrez même éventuellement prendre un peu de marge vous vous débrouillez bien, et surtout si lui se prend au jeu.
Posez lui directement la question des raisons de ses résultats, et décortiquez son raisonnement.
Des blocages ? Dus… à des frustrations ? Dyslexique ? Mauvaise condition de vie ne lui permettant pas de suivre ses études efficacement ?
A vous d’analyser…
Trop de travail n’est pas bon non plus s’il n’est de toute manière pas motivé ni efficace.
Il faut préparer le terrain avant tout.
AUTRES RAISONS – METHODOLOGIE – ORDRE
VANITE DE CÔTE SURTOUT QUAND IL S AGIT D APPRENDRE
Si ces résultats semblent dus à autre chose qu’une raison psychologique ou de professeur qui puisse manquer cruellement de pédagogie…
Alors c’est peut être qu’il n’arrive pas à suivre en cours tout simplement. Comment l’aider ? Déjà en l’aidant à s’organiser avant tout.
Le prof explique mais l’élève mal organisé lui n’est pas attentif car cherchant toujours son cours, ou ses stylos ? ça ne va pas… Qu’il ait une trousse avec ce qui lui est vraiment nécessaire, pour le reste, une 2ème trousse peut être. Le petit matériel ne coûte pas cher. Il n’est pas nécessaire d’économiser vraiment là-dessus. Compas, équerre, règle, stylos 4 couleurs, plume, calculatrice, critérium, gomme, surligneur, effaceur, blanc, etc.
Des classeurs rangés, intercalaires, des cahiers par matière. Etc.
Peut être prend il également trop de temps pour recopier le cours ?
et du coup pas assez pour écouter attentivement ?
Qu’il prenne alors le réflexe de prendre son cours au brouillon, sans ce soucier de la présentation, mais au moins que ce soit lisible, quitte à employer des abréviations.
S’il recopie le cours du tableau, qu’il optimise cette action, en mémorisant davantage les phrases qu’il recopie, afin de ne pas lever la tête tous les 3 mots. Le mieux pour mémoriser étant déjà de comprendre la phrase. Essayer de recopier en comprenant. Et si prise de note rapide, qu’il puisse se relire, voir s’il a compris, et poser éventuellement une question au prof tant que le sujet est encore au vif. Pour l’écriture, il faut privilégier la fluidité, sans accents ou points au début, sans trop appuyer, en laissant glisser la plume ou le stylo afin de gagner du temps, temps supplémentaires pour se concentrer sur les conseils du prof.
Essayer de lui faire prendre conscience que le ‘ridicule’ ne tue pas, et que s’il a peur de poser des questions par ce que le autres pourraient, bêtement dans la plupart des cas qui pourraient se présenter, se moquer de lui, (alors que les plus idiots sont précisément ceux qui ne savent et n’osent pas poser la question justement tout en raillant ceux qui montrent leur lacunes pour la combler) il peut toujours noter ses questions, les garder en mémoire, et tacher d’en faire part à la fin du cours au professeur, mais le mieux restant bien sur de les poser sur le vif, afin de ne pas accumuler des lacunes qui empêcheraient elle-même de comprendre d’autre notions, en cascade.
Le cours recopié ou pris au brouillon doit idéalement être compris dans les grandes lignes.
Il est fortement conseillé de le recopier le soir même tant que les idées sont fraîches, voir d’empreinte le cahier d’un élève sérieux pour s’en aider, ou encore de s’aider du livre.
Le relire le matin où la veille du prochain cours est une bonne chose également, afin de bien le mémoriser. Et mieux vaut apprendre un cours progressivement en plusieurs fois, au fur et à mesure, pour poser des question à ses camarades ou au prof si besoin est, que tout apprendre à la fin, avec une accumulation de notions non comprises, voir même d’erreurs dans le cours non remarquées qui fausse la compréhension du tout.
PROGRAMMATION – DIVERSITE
L’important est de programmer son travail.
Un planning de cours permet aussi de prévoir en fonction des contrôles et exercices donnés à l’avance, de se préparer, de ne pas accumuler le travail au dernier moment, d’étaler, de diversifier les matières, d’aérer.
Tout apprendre au dernier moment n’est en rien une bonne chose.
D’une, il est rébarbatif de passer x heures sur la même matière d’affilée,
de 2, re-solliciter en plusieurs séquences espacées dans le temps sa réflexion et sa mémoire sur un sujet plutôt qu’en une seule fois et incomparablement plus efficace.
Il y a des moments où l’on est pas en état d’apprendre ou de travailler, si c’est précisément un des moments sur lequel vous comptiez tout concentrer… et bien… ça sera une galère infâme…
alors que si vous aviez échelonné votre travail idéalement après ou avant chaque nouveau cours en révisant le précédent, vous n’auriez tout juste qu’à réviser pour les contrôles.
Essayer donc autant que possible de faire un peu de toutes les matière nécessaires un peu tous les jours, de prendre le réflexe de relire vos cours précédents avant le prochain, même sans menace de contrôle, ce sera du temps gagné pour vous, et surtout un confort d’attention et compréhension bien supérieur pendant le cours. Moins de stress, moins de craintes paralysantes de se ridiculiser si on est appelé à l’improviste à faire preuve de ce que l’on est censé avoir compris…
EQUILIBRE
D’un point de vue moral, j’en ai parlé, j’insiste encore, essayez de varier littéraire, scientifique, et culturel.
D’une, ce ne sont pas les même zones du cerveau qui sont sollicitées d’où une fatigue mieux répartie d’un point de vue ‘intellectuel’, une impatience moins grande due à une lassitude d’autant plus atténuée que vous diversifiez et répartissez dans le temps ce que vous avez à apprendre / à faire.
De deux, trop travailler sur le même genre de sujet en même temps lasse très vite.. et quand on est lassé, on travaille nécessairement moins efficacement, sans compter la frustration que l’on s’occasionne en s’y forçant…
Alors choisissez bien vos moments, et répartissez ! Diversifiez !
Autre point important…
Bien dans son corps, bien dans sa tête ;o)
Le sport ne fait pas de mal :o)
Des difficultés physiques ?
Mettez en avant les plus épanouies et épanouissantes pour vous / votre enfant (dsl si je m’adresse tantôt aux ‘tuteur’ et tantôt à un élève potentiel, ça demanderait à être retravaillé).
Le stress s’évacue beaucoup par l’effort physique aussi.
Un peu de rêve ne fait pas de mal non plus.
Il faut savoir se faire plaisir, et pas seulement comme spectateur (ciné le plus svt, théâtre, concerts, spectacles sons et lumières, etc. plus occasionnellement).
Les jeux de sociétés, de rôle … Vous agissez là !!
Mais pensez surtout aussi à passer acteur de votre imagination, créateur, exprimez vous !
Sculpture, peinture, dessin, musique, chant, théâtre, botanique, patchworks, écriture, poésie, …
Voili, je ne fais qu’ouvrir des perspectives à votre esprit, libre à vous de vous en servir comme bon vous semble :o)
Au plaisir ;o)