Visions romantiques
Deux êtres aimés et aimants s’enlaçant,
Luxe, calme, enivrante volupté, chaleur de deux corps et âmes unies,
Complicité et intimité des deux êtres aux sentiments profonds voués l’un à l’autre.
Quelques notes de piano esquissés du bout des doigts,
Résonnants avec harmonie accompagnés de cordes y vibrant concertées,
Subtiles mélopées à laquelle s’enveloppant le chant du vent en des accents bucoliques
Le roulis des vagues s’écrasant d’un bruit rafraîchissant sur les rochers,
Rochers d’une falaise le long de laquelle nous nous promenons,
Vent dans les cheveux soufflant, sifflant, chantant, s’immisçant,
Libres de devoir d’apparence, de temps,
Libres de responsabilités tierces le temps de ces précieux instants.
Pieds nus, allant, ivres de hauteur, de grand air, de nature,
Falaise de laquelle on plonge fendant l’eau, vivifiante,
Remontant à la surface, sereins, apaisés.
Nageant côte à côte, en communion avec cette nature,
Rejoignant quelques récifs couverts d’algues et mousses,
S’y allongeant, lit de verdure humide, côtes à côtés,
Allongés sur le dos, observant le ciel avec grand sourire,
Admirant la vue d’un ciel d’un bleu dégradé,
Maculé de nuages défilants, se déformants, s’entremêlants,
Un soleil entre ces nuages voyant ses rayons masqués,
Déviés, changés, plaisantes luminosité irrégulière, dans l’eau se reflétant,
Donnant au ciel cette apparence bleutée…
Quelques oiseaux, planants non loin de ces côtes criant leur existence,
Plusieurs poissons de-ci de-là, fondant dans leur milieu naturel.
Un coffre sur une plage non loin,
De bois d’acacia et cerclé de fer,
Un peu vermoulu certes,
A ces côtés une bouteille à la mer,
Naufragée qui s’est échoué sur cette jetée,
A l’intérieur, coffre ou bouteille ?
Phylactère et Parchemin,
Lettre d’amour écrite avec passion et merveille d’attentions,
Le plus riche des trésors pour l’heureuse personne qui la trouverais
Et partagerait ces sentiments pour son auteur.
Deux amoureux sur leur lit de mousse blottis l’un contre l’autre,
Si bien ensembles, existant l’un pour l’autre, humains, comme nous tous,
Les yeux dans les yeux, se caressant, s’embrassant, toujours plus proche et plus sensuels.
Volupté, luxe de la nature mère qui n’est là que vie
Dont on a tant à apprécier sans se créer de nouveaux conforts…