Escapade partie D – Caverne et tunnels

Une caverne, aboutissant sur deux sous grottes…
L’une n’aboutissant pas sur l’extérieur, de retour à l’embranchement, on choisit l’autre.
C’est là une galerie naturelle étroite de tout juste un mètre de largeur.
Ce qui est remarquable et inhabituel, c’est le sol ainsi que les parois de cette grotte qui émettent cette phosphorescence légèrement bleutée et rosâtre sur près de un mètre et demi de hauteur.
Le phénomène est léger mais suffisant pour qu’on y voie un peu.

On se met alors à marcher le long de cette galerie étroite.
En levant la tête, avec le peu de lumière ambiante,
on peut admirer les parois latérales s’élever et sembler se rejoindre, plus haut,
dans l’obscurité en une hauteur que l’on ne perçoit pas.
Les parois là encore ruissellent d’une humidité calcaire.

On entend le clapotis de quelques gouttes devant et derrière résonner avec un écho cadencé et dégressif.
PLIC PLIc PLic Plic PLOC plic PLOc PLoc Ploc ploc…
Il commence réellement à faire froid.
A plusieurs reprises, on manque de chuter en butant contre quelques roches jonchant le sol tellement la luminosité est faible et semble aller en s’amenuisant.

On s’aide en sondant un peu l’avant et les parois de nos mains.
Oh ! Une autre galerie quasi perpendiculaire se découvre sur la gauche !!
Elle n’est pas bien haute ni bien large… Mieux vaut continuer sur la galerie principale…
Un sifflement, en entend un sifflement… cela vient… *moment de silence* *sifflement*…
De cette autre galerie…
Poussé par la crainte de l’inconnu et de cette créature inconnue, on presse le pas, manquant à nouveau plusieurs fois de trébucher. On a l’impression de marcher des heures…
Notre corps fatigué et légèrement gercé par le froid commence à faiblir et à grelotter…
On poursuit quand même… On ne peut s’arrêter ici, il y fait trop froid, trop humide, et surtout, … c’est trop étroit… Et qui sait quelle autre créature encore pourrait nous surprendre…
On se force à poursuivre…
Notre corps ne va pas nous lâcher pour si peu !!
Nous sommes humain que diable !
Nous avons de la ressource, et puis plus loin… ça ne peut être que mieux…
Si l’envie de découvrir cette grotte nous a mené jusque là, elle commence à nous passer…
On commence à envisager le demi tour…
Non !! Ce serait trop bête. Tout ce trajet déjà !!
Et puis de telles escapades, ça ne nous arrive pas tous les jours… Il faut continuer !!!
On continue alors… Les parois baissent en phosphorescence…
La luminosité ambiante finit par s’éteindre totalement à notre perception…
On continue tout de même a marcher en tâtonnant, craintif, courbaturé par le froid et fatigué. Néanmoins, nous avons de la volonté…
Et c’est cette volonté et cette persévérance qui nous pousse suffisamment loin pour…

suivre 🙂

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