Escapade partie C – Au gré de la montagne et des précipices

Laissez moi vous emmener dans ce rêve à nouveau, plus loin encore…
à défaut ne pas pouvoir le vivre physiquement, partageons le par l’esprit et la pensée…
Dans un grand éclaboussement, dans ce lac de montagne d’une fraîcheur extrême on fend l’eau si massive de nos corps humains si bien charpentés par la nature et nos soins entretenus.
On s’enfonce quelques instants vers des profondeurs modérées mais encore plus intimes de la nature…
Puis… on remonte à grands battements de pieds et de bras….
D’une tête, on surgit dans un grand jaillissement, de la surface de cette eau troublée par notre impact dans cette nature d’apparence morte, cette nature dont nous faisons partie et que nous animons grâce à ce don de vie que nous possédons, ce don dont il serait dommage de ne pas profiter. Tous nos sens sont en éveil, l’air pur la fraîcheur, la sérénité et le bonheur d’exister au beau milieu de la création naturelle nous apporte un état d’être, un état de conscience rare.
On patauge un peu, on mouline, on plonge, on replonge, on éclabousse, …
Il ne manque qu’une personne avec qui partager ces moments de joie. En quelques brasses, on rejoins le bord.
On se hisse à une roche. On se secoue, tremblotant un peu d’un froid stimulant et revigorant.
Chair de poule, frisson de plaisir, vague électrique.
Nous, humain, être vivant remarquable de par ces dons parmi les autres êtres vivants peuplant notre Terre.
On s’assoit quelques instants, recroquevillé, et laissant vaguer notre esprit à d’agréables perspectives, à la compagne que l’on souhaiterait connaître…
Animé d’une énergie formidable, on se relève, on escalade à la force et à l’agilité de notre corps les parois que l’on a vu si rapidement défiler lors du saut d’il y a quelques mètres.
Un fois en haut, encore habillé et tout trempé, on se secoue à nouveau, on reprend nos chaussures, on repend notre chemin, marchant, enjambant, sautant de rocher en rocher. Vient une cavité naturelle, une sorte de toboggan formé par l’érosion de la roche sous l’écoulement des eaux.
On ne peut résister d’y courir, et VLAN !! , on glisse, on atterrit sur la roche, la fesse un peu douloureuse, roche glissante et couverte d’algues et mousses que l’on dévale emporté par la descente et le flux ruisselant de l’eau…. Waaaaaooouuuhhhhhh !!!! Splash, autre plongeon.
On fait quelques brasses, on récupère nos chaussures qui sombrent déjà.
Tel le dauphin, on nage et se tortillant, vague humaine, dans cette eau limpide que seuls les produits de la nature semble avoir connu.
Ah, cette sensation vivifiante de bien être !!!!
Habitué à la fraîcheur et consolé par le soleil que les nuages semblent bien vouloir laisser généreusement rayonner, on prend le temps de plonger et de replonger, de nager sur le ventre, le dos, et le coté, de rebondir sur les roche de bordure.
D’agréables moments à faire la planche en observant le ciel, une sensation d’apaisement bienfaisante, de communion avec la nature des plus agréables. Le temps passe et la fin de journée semble déjà vouloir pointer le bout de son nez.
Reste quelques heures…
On sort de l’eau, en grimpe à nouveau quelques roches. On enjambe quelques ruisseaux.
On croise même une chute d’eau sous laquelle on ne peut résister de passer.
Quelle pression !!!
On y reste quelques instants agréables à se faire masser par la nature et ses lois, par la même eau qui au fil du temps sculpte la roche à son passage.
On poursuit notre chemin à travers la montagne pour arriver à son pied.
L’endroit est humide, quasiment un bayou.
On longe la montagne pendant plusieurs heures.
La nuit tombe, le soleil fait sa place à la lune.
Les étoiles commencent à briller dans le ciel.
On prend plaisir à marcher la tête tournée vers les cieux, admirant le spectacle de ces étoiles constellant le ciel.
Il fait bon, on se sent bien.
On cherche un endroit pour dormir depuis plus d’une heure déjà quand on tombe sur une cavité…
Profonde qui plus est ! On dirait même, le temps d’y pénétrer,… une grotte naturelle !!!
Une grotte aux murs phosphorescents
Pas particulièrement d’habitants
On la parcours pour arriver à un embranchement, 3 voies, une impraticable, et 2 autres.
Après une légère hésitation, on choisit … la plus large !
On s’y engouffre.
On descend un peu : le sol est fort pentu.
On arrive dans une petite mare d’eau croupissante par dessus laquelle on saute.
Sais t-on jamais ce qui y nage 😉
On presse le pas…
On s’enfonce encore un peu.
Quelques stalactites, des parois respirant le calcaire des profondeurs des roches ou coule l’eau.
Une humidité et une odeur de calcaire vogue dans l’air.
On continue pour arriver sur un lac souterrain. Après quelques instants à l’observer, on y voit quelque chose.
Sa surface tremble et un sillon se forme, prenant… votre direction !
Un peu affolé on fait demi tour sans trop tarder, pressant un peu le pas… franchement le pas !!
On court… jusqu’à revenir à l’embranchement, … et prendre l’autre tunnel…
Mais que nous réserve donc cet autre tunnel ?

suivre 🙂

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