A présent, j’ai toujours l’inspiration qui ma pris en décrivant cette escapade imaginaire, …
Permettez moi alors de vous faire ne serait ce que rêver d’autres lieux puisque la distance nous sépare…
C’est le début de l’automne.
La journée est encore fort ensoleillée en ce début d’un après midi dont on ne songe même pas à la fin.
Une plaine, la toundra, courir les bras écartés contre le vent dans ces vastes étendues de terre à perte de vue.
Slalomer et sauter par dessus les hautes herbes, la rare rocaille, et les quelques rongeurs de ces plaines. Oh une gazelle, une antilope, elles filent libres comme le vent tantôt vous croisant, tantôt vus suivant.
Le soleil inonde votre chevelure, votre visage, votre corps entiers de ces rayons chaleureux.
L’air est si pur.
On se sent entre air et terre, dans une course entraînés par les flux telluriques de notre bonne mère la terre.
En ne pensant à rien, ne faisant qu’admirer Gaïa et ne faisant que profiter de la liberté, sans compte à rendre à personne, sans but particulier, bras écartés en adoration au ciel, tel l’aigle planant au ras du sol pour le seul plaisir de vivre, d’exister dans la Création.
Bientôt, quelques gouttes provenant des hauteurs de ce ciel admiré viendront s’écraser et explosé en de petites sous gouttelettes sous le sol de cette plaine devenant de plus en plus rocailleuse.
La roche se mouille et scintille, le soleil toujours présent dresse sous le manteau de cette pluie devenue plus importante un arc en ciel dont on essaie en vain de s’approcher.
Où donc est caché le trésor mythique que les lutins cache à ses pieds ?
A force de courir, de sautiller de roche en rocaille, on s’approche d’une haute falaise, de plus en plus…
L’air du large se fait sentir.
On entend déjà le clapotis des vagues.
Le sol devient plus pentu, il faut alors monter, s’aider de ses mains, un vrai plaisir.
C’est là un peu un terrain montagneux qui se forme sous nos pieds au fil de notre avancée effrénée.
Oh ! Un cabri !
Le bord de la falaise approche, à l’horizon, on ne voit quasiment que le ciel,
une immense hémisphère de bleu d’un gris bardé de nuages des formes les plus originales.
L’air est bon frais.
Comme il est agréable de courir sous la pluie caressant notre visage, nos mains, nos bras !!
On tourbillonne, on virevolte, on sautille sous cette pluie qui nous vient du ciel.
Et puis… on s’arrête : Nous voilà arrivé sur le bord de la falaise.
On ralentit le rythme pour souffler un peu, et puis tomber de si eau ne laisserait guère de chance.
La vie en cet instant et si belle…
On marche, pieds nus, longeant cette falaise, privilégiant les roches les plus stables et les moins glissantes, préférant les tapis d’algues et de mousses.
On observe, sur le coté, à l’horizon, une si vaste étendue d’eau semblant se fondre à une distance si longue qu’imperceptible dans l’étendue du ciel et ses nuages.
Plus bas, on peut observer le roulis des vagues sur la rocaille, ramenant contre la paroi abrupte des récifs, de nombreuses algues, colonies de mollusques, coquillages et crustacés.
Oh !!! Quelle hauteur !
De longs instants durant on se délecte de ce spectacle frais et humide.
Puis, on arrive sur une jetée, On s’y arrête quelques instants pour reprendre son souffle.
La pluie s’arrête. Le soleil prédomine à nouveau.
On reprend notre chemin, s’éloignant de la falaise pour s’enfoncer dans le relief montagneux.
La chose n’est pas facile, il faut escalader et user de souplesse et constitution.
Ah… comme il est bon de profiter de ce dont la nature nous a fait cadeau…
On croise ruisseaux, herbes, mousses et fleurs de montagnes.
On grimpe, plus loin, plus haut, toujours plus haut.
Un lac de montagne !!
Sa surface est si calme.
On ne peut résister à apporter à un peu vie, à ces eaux dormantes.
Ce lac est tout de même de nombreux mètres plus bas, mais qu’importe, il semble très profond !!
On plonge avec la petite angoisse grisante de la mise en danger de soi.
Un plongeon dont nous apprécions fort les quelques secondes de chute libre, un court instant, mais une sensation de libération si grande !!
Et… PLOUF, l’eau glaciale du lac nous fait revenir à … la réalité…
A suivre 🙂